Le Parc des Chenaux
Le Parc des Chenaux au Cap-de-la-Madeleine vaut un petit détour. Jouxtant le Centre culturel Pauline-Julien, il est un oasis de verdure et d'eau. Sa mise en valeur a encore de beaux jours devant lui...
Le Parc des Chenaux au Cap-de-la-Madeleine vaut un petit détour. Jouxtant le Centre culturel Pauline-Julien, il est un oasis de verdure et d'eau. Sa mise en valeur a encore de beaux jours devant lui...
Je ne veux rien enlever à la splendeur monumentale du Sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine mais dans ce secteur, je préfère le charme discret et villageois de l’église Saint-Lazare.
En ce début de millénaire, dans le contexte d’une « révolution tranquille » qui continue d’avoir ses conséquences, même cinquante plus tard, on voit bien que les églises paroissiales sont vouées à la disparition de leur vocation, les unes après les autres. Devrait-on s’en attrister ? Les débats dureront encore longtemps, je crois bien.
En ce qui concerne Lazare lui-même, il aurait été un proche de Jésus, que ce dernier aurait ressucité quatre jours après sa mort...
Ce serait bien que certaines églises québécoises, témoins d'une architecture et d'un passé pratiquement oubliés, et vouées ultimement au pic des démolisseurs, puissent un jour connaître le sort de ce saint, et donc avoir droit à une deuxième vie.
Dans notre histoire récente en tant que peuple, les croyances révolues sont une chose. L'architecture et le mobilier urbain qui sont encore debout pour témoigner de cet attachement identitaire, en sont une autre. Les coûts inhérents à la préservation de ce patrimoine devraient quand même, il me semble, mériter une petite part des investissements urbains des différents paliers de gouvernement.
Oui, ça coûte cher, la mémoire. En Europe pourtant, l'argent dépensé pour la conservation et la restauration des monuments et églises, fait la fierté des résidents, autant que le bonheur des touristes.
Pensons-y.
N’empêche que ce slogan-titre de chanson me transportait vers la vocation récente de la ville de la poésie. Un touriste qui ne connaitrait pas les chansons de Beau Dommage en tirerait des conclusions sur la douce folie d’une ville émergeant de sa soif de vivre.
"Trois-Rivières: Ville d'histoire et de culture".
Pourtant, de mauvaises langues me répétaient depuis longtemps qu'elle était essentiellement une ville industrielle, la réduisant à une ville d'ouvriers -- du reste, ce n'est pas forcément un défaut pour un fils d'ouvrier comme moi. Comme si culture et populaire ne pouvaient s’accorder ensemble...