29 juillet 2015
Incontournable Vieux Trois-Rivières
L’une des multiples raisons qui m’ont amené à Trois-Rivières est la présence d’un quartier historique digne de ce nom. L’Histoire me nourrit chaque jour: l’histoire du monde, l’histoire du Québec et l’histoire de l’endroit où j’habite.
Le Vieux Trois-Rivières est mignon. Quand on dit « mignon », on parle habituellement de quelque chose ou de quelqu’un qui n’est pas forcément grand, comme un bébé par exemple. Forcément, si on le compare au Vieux Québec, le Vieux Trois-Rivières est mignon... Plus petit mais adorable. Il ne s’agit quand même pas d’un poupon: il a même été établi avant la bourgade de Ville-Marie !
Si Québec fêtait son quatrième centenaire en 2008, Trois-Rivières n’avait sans doute pas le goût de fêter la même année le centenaire du fameux incendie de 1908, qui rasa une grande partie de la vieille ville. Au moins 800 bâtiments auraient été consumés. Le récit de cette conflagration, outre le triste sort du très grand nombre de sinistrés jetés à la rue, nous laisse aujourd’hui songeur sur l’apparence qu’aurait la vieille ville d’aujourd’hui, si cet événement avait pu être évité.
À ce sujet, on raconte qu’en 1912, quatre ans après le désastre:
(…) le centre de Trois-Rivières n'offrait plus du tout le même visage. Le feu avait pour ainsi dire fait table rase du passé architectural pour provoquer l'entrée de cette partie de Trois-Rivières dans la modernité grâce, lit-on dans l'Histoire de la Mauricie, à une uniformité architecturale, dont les témoins sont très nombreux encore aujourd'hui.
Quoi qu’il en soit, des vestiges de la Nouvelle-France et du XIXième siècle sont encore visibles et le tout forme une entité tellement charmante.
Et mignonne.
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